Amours dans les Highlands tome 1/2
Romance historique — France et Écosse — 1ère édition juin 2014 — Disponible en numérique, broché grand format police classique et police Dyslexie.
- Résumé
- Tu l’as lu ?
- Paroles de lecteurs
- Mon petit mot
- Prologue
Résumé
Le 14 août 1561, le destin de Marguerite bascule.
Simple dame de compagnie de la veuve du roi de France, l’Écossaise Marie du clan Stewart, elle accepte d’user de sa ressemblance avec elle afin de l’aider à reconquérir son trône… Pendant que la véritable Marie Stewart part à cheval déguisée en homme, Marguerite prend sa place dans le carrosse royal escorté par une délégation de Highlanders.
Elle qui n’a jamais quitté la cour va se retrouver propulsée dans l’inconnu, sur les routes de France et d’Angleterre, jusqu’à cette contrée lointaine et sauvage qu’est l’Écosse.
Mais de tous les dangers qu’elle devra affronter, le plus périlleux sera sans doute de se confronter aux yeux de glace d’Alistair MacDonald, et à son envoûtante virilité. Car une folle attirance pousse bientôt Marguerite vers ce guerrier séduisant ombré de mystère, au passé lourd de secrets.
Tout les sépare, et l’avenir promet de les éloigner irrémédiablement. Le destin de l’Écossais resurgit soudain, contraignant Marguerite à de nouveaux choix.
Doit-elle aider l’homme qui fait battre son cœur à retrouver sa place au sein de son clan, quitte à décevoir la reine Marie ? Écoutera-t-elle son cœur malgré cet amour impossible ?
Tu l’as lu ?
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Paroles de lecteurs
Cette incursion dans l’univers écossais est une merveille. L’histoire est maîtrisée à plusieurs niveaux et on vibre de l’histoire d’Alistair et Marguerite. Une romance passionnée et pleine de courage. Et surtout des sublimes paysages des Highlands qui donnent envie d’y aller. J’ai pris le temps de savourer cette lecture, un vrai régal.
DarkAthena59
Superbe romance qui m’a emporté, tant par son écriture, que par son histoire bien menée et les sentiments bien décrits. Il est rare que tous les ingrédients soient réunis dans un seul livre pour faire un bon roman. C’est le cas avec ce cadeau que nous offre Anna Lyra.
Sandrine
Un superbe voyage dans les Highlands du XVIIIème siècle ! Merci pour cette agréable épopée chez nos Highlanders préférés au rythme d’une romance justement dosée ♥
Blandine
Un lecture très agréable pour les amateurs de romances historiques, que je conseille vivement !
J’ai découvert Anna Lyra grâce aux réseaux sociaux, et c’est son premier livre que je viens de lire. J’ai adoré. Je ne suis pas une grande fan des romances historiques à la base, bien qu’en lisant de temps à autre, mais là je n’ai pas pu lâcher le livre avant de l’avoir fini ! Tout d’abord une superbe plume, qui rend la lecture légère et entraînante. Ensuite, une histoire pleine de rebondissements, richement documentée et ancrée dans son époque mais avec une pointe de modernité. Une héroïne au caractère bien trempé, et un héros qui ne rend le port du kilt que plus sexy. Bref un très bon moment de lecture, pour ce roman auto-édité qui prouve qu’on trouve de vraies perles dans cette catégorie. Je le recommande vivement.
Tamara
Normalement, je ne suis pas très fleur bleu, romantique, mais ce livre m’a vraiment plu. Il y a mélange d’action, d’intrigues et de sentiments. J’ai passé un très bon moment !
Aurélia
Mon petit mot
Ce roman, le deuxième que j’ai écrit et publié en 2014, a été celui par lequel beaucoup de lectrices m’ont découverte, et les liens que nous avons noués avec certaines d’entre elles sont un trésor précieux à mes yeux. La Fleur des Highlands est le fruit de mon amour pour l’Écosse, bien sûr, et rassemble les ingrédients classiques de la romance historique : un héros charismatique (et sexy^^), une héroïne fidèle et loyale, des sentiments qui naissent et grandissent sous nos yeux… Un zeste de passion torride, quelques touches d’humour, sans oublier les paysages grandioses des Highlands.
Prologue
Seul sur le pont reliant le château d’Eilean Dhonnain aux terres des Highlands de l’ouest, un jeune garçon attendait, debout, en fixant la route déserte.
Il faisait frais, en cette soirée de printemps, sur les rives du loch Alsh. L’air était encore porteur des ultimes froidures de l’hiver. Les derniers rayons du soleil incendiaient les nuages : les tons pourpres de ce brasier céleste se reflétaient à l’infini sur les flots scintillants du loch encerclant le château. La brise charriait des senteurs printanières et les clameurs d’un berger rentrant ses brebis pour la nuit, tandis que les flancs des montagnes, rosis des fleurs de bruyères, se nimbaient lentement de voiles d’ombres. Les cris stridents des oiseaux de proie en quête d’une dernière victime se répercutaient dans la campagne assoupie, déjà envahie par la torpeur nocturne.
Le garçon n’avait pas dix ans mais paraissait un peu plus âgé. Son visage carré et ses longues jambes annonçaient déjà l’adolescence. Il se tenait là, immobile. Les bras croisés, indifférent aux bourrasques ébouriffant ses longues boucles blondes, devenues rousses sous le soleil mourant. Une lueur d’inquiétude grandissait dans le fond de son regard, d’un bleu aussi clair qu’un ciel d’hiver.
Il attendait son père.
En tant que fils du laird des MacDonald de Sleat in Skye, il était de son devoir de guetter son retour malgré les prémices du crépuscule. Même si sa mère n’était pas d’accord.
Elle l’avait durement rabroué, plus tôt dans l’après-midi ; il comprenait à présent qu’elle devait être aussi inquiète que lui. Davantage, même. Son visage d’ordinaire doux et souriant s’était fait morne, renfermé. Sa parole, sèche et inutilement dure. Elle avait à peine jeté un regard au bébé âgé de quelques mois qui pleurait dans son berceau, et s’était retirée dans ses appartements avant le repas du soir.
Ainsi, le garçon avait pu s’esquiver sans mal pour prendre son poste de vigie sur le pont.
Son esprit remonta le fil du temps. Il revit son père monter à cheval, le matin même, pour une brève sortie : il devait rencontrer quelqu’un au village. Ce ne serait pas long, avait-il dit. Il serait de retour bien avant le repas de midi. Le garçon avait ressenti une vive déception, car il espérait obtenir un cours particulier, aujourd’hui… À sa demande d’entraînement à l’épée, le laird avait répondu par un grand éclat de rire, renversant en arrière la longue chevelure d’un blond chaud, presque roux, dont son fils avait hérité.
« Ne sois pas si pressé d’apprendre à te battre, petit ! Les journées sont longues, nous avons bien le temps. Je t’apprendrai tout ce que je sais à mon retour : je t’en fais la promesse. »
Telles avaient été les dernières paroles qu’il lui avait adressées. Il était ensuite parti au petit trot avec sa sérénité coutumière, son corps puissant se balançant nonchalamment au rythme de sa monture. Il avait disparu derrière le corps de garde dans un flottement de tartan, les sabots de son cheval résonnant durant quelques secondes sur les pavés du pont.
Ces mêmes pavés sur lesquels se tenait le garçon, à cette heure.
Pourquoi donc n’était-il pas rentré ?
Même la patrouille menée par son oncle, Logan, le jeune frère de son père, n’était pas revenue. Ils étaient partis depuis des heures, eux aussi. Cela devenait inquiétant. Il n’y avait pourtant aucun danger par ici… Le clan vivait en paix depuis sa naissance grâce à la politique diplomatique du laird, cela son fils le savait bien.
Alors, pourquoi ce retard ?
Le garçon suivit des yeux le vol circulaire d’un rapace, dans le ciel maintenant indigo, zébré de traînées rouges. Les cercles se rapprochaient inexorablement. L’oiseau n’allait pas tarder à fondre sur son innocente victime, sans doute quelque mulot parcourant les rives du loch, inconscient du danger imminent… De son destin déjà scellé.
Tournant à nouveau son regard clair vers l’autre rive, le garçon sursauta en apercevant un curieux cortège.
Son oncle venait en tête en compagnie de l’un des hommes, chevauchant la tête basse ; un peu plus loin, les autres membres de la patrouille tenaient le cheval de son père par la bride. Alors qu’ils approchaient du pont, il remarqua que l’animal transportait sur son dos une forme imposante et étrangement immobile, qui pesait de tout son poids sur l’encolure de la bête… Une chevelure d’or ondoyait gauchement sur le pelage sombre de la bête. Cette masse dénuée de vie ressemblait davantage à un épouvantail qu’à un homme, et pourtant…
Avant même que le garçon eut compris l’atroce vérité, son oncle parvint à sa hauteur et lui barra la vue de son cheval.
– Ne reste pas là, Alistair ! Rentre tout de suite.
– Je ne suis plus un enfant, je veux savoir ce que…
– Rentre, j’ai dit ! Craig, occupe-toi de lui : inutile d’avoir un gamin dans les pattes pour ce qui nous attend.
L’homme qui accompagnait son oncle le saisit alors par le col et le jeta en travers de sa selle, contenant ses ruades d’une poigne de fer. Malgré ses protestations scandalisées, le garçon fut emporté comme un vulgaire sac de farine en direction du château.
C’était impossible, son père ne pouvait pas être ce mannequin inerte ballotté par son cheval…
Se tordant le cou en gesticulant de toutes ses forces, tout ce qu’il put voir autour de lui fut le profil sévère de l’oncle Logan, ainsi qu’une large tâche de sang noirâtre sur son plaid.